Chapitre 3, Un nouvel Ordre

L’homme se hâtait dans le quartier chic, il passa une énorme grille en fer forgée et pénétra dans le parc d’un des derniers manoirs construits.

Alors qu’il parcourait une allée goudronnée en direction de la bâtisse, il croisa une limousine noire ; toujours attentif aux détails, il remarqua de suite les plaques d’immatriculations “Bill Setag 1″, il s’agissait d’un des plus riches industriels de la côte Ouest.

Cela faisait bientôt 2 ans que les riches et les puissants se succédaient pour témoigner leur allégeance à « la cause ».

Il monta rapidement une série de marches et atterrit devant un hall gigantesque entièrement construit avec des miroirs sans-tain…

Deux lourdes portes s’ouvrirent sur son passage, il pénétra dans un sas complètement hermétique qui contenait pour seule décoration une caméra, un haut parleur et une bouche d’aération.

Peu après que les portes de derrières ne se soient refermées, une voix se fit entendre :

“Veuillez vous identifier !”

L’homme retroussa la manche droite de son long imperméable, il portait une sorte de bracelet métallique qui lui masquait une grande partie de l’avant-bras.

Il souleva une petite trappe sur son bracelet qui laissa apparaître un écran tactile sur lequel il se mit à pianoter…

Au bout de quelques secondes, la voix se fit de nouveau entendre :

“Lieutenant O’Cornil, Service du recrutement et des renseignements, accès autorisé”

Une partie de la cloison qui lui faisait face se souleva, il quitta le sas.

En face de lui 2 sentinelles vêtues de noire, armées et casquées étaient postées de chaque coté d’une porte.

O’Cornil : Je demande audience auprès du seigneur.

Garde : il vous attendait !

O’Cornil passa entre les gardes et pénétra dans la pièce. Tout au fond, un homme était assis sur un trône en pierre, lui aussi vêtu de noir, il portait une couronne d’un style moderne qui se terminait par une visière opaque masquant son regard. Il avait également une longue cape rouge écarlate déployée derrière lui telle une marre de sang.

Ce dernier consultait un hologramme en 3D qui semblait venir de nulle part, et à sa gauche un écran plat diffusait la chaîne d’info locale.

O’Cornil s’approcha du trône, il dépassa une série de colonnes sorties tout droit de la Grèce antique. Il faisait sombre. La lumière projetée depuis le sol était si faible qu’il n’avait pas tout de suite remarqué les 2 superbes créatures à peine vêtues qui était étendue langoureusement au pied de l’homme.

Arrivé à quelques mètres du trône il s’agenouilla.

O’Cornil : j’apporte de mauvaises nouvelles mon seigneur

Le seigneur Noir : Alors tu dois être très courageux ! Vous deux, Laissez nous

Les 2 femmes se levèrent et pour quitter la pièce par une petite porte située derrière elles.

Le seigneur Noir : Parles !

O’Cornil : Il est vivant et il est au courant de nos projets.

Le seigneur Noir : Comment?

O’Cornil : Oui, et il recrute! Je l’ai vu alors que je cherchais l’un des “candidats” que vous avez fait libéré de prison, et il semble qu’il l’est trouvé avant moi ! J’ai pu prendre quelques clichés de ces individus.

O’Cornil se remit a pianoter sur son bracelet, la télé se tut pour laisser place à une série de photos.

Le seigneur Noir : Alors il continue de nous défier.

Il se pencha sur la gauche, appuya sur un bouton situé sur l’un des accoudoir et s’exclama : « faites venir Brodik, immédiatement ! »

Puis il regarda de nouveau O’Cornil.

Le seigneur Noir : Qui sont ces hommes ?

O’Cornil : Aucune idée, des hors la loi, des mercenaires peut être…

Le seigneur Noir : De la vermine, transmet ces clichés à la division D.E.S, qu’ils fassent des recherches et identifient ces hommes…
Nous sommes sur le point de créer un ordre nouveau et je ne laisserais personne se dresser sur notre chemin, pas même lui !

A ce moment, les portes s’ouvrirent. Un troisième homme fit son apparition, il s’avança et s’agenouilla à coté de O’Cornil.

Brodik : Vous m’avez fait appeler seigneur ?

Le seigneur Noir : Tu es un incapable !

Brodik : Quoi?

Le seigneur Noir : il est vivant !

Brodik : Mais comment, je l’ai tué, j’en suis sûr.

Le seigneur Noir : Alors il y a en ville un macchabé qui se balade a la recherche de renfort !

Brodik : mais je lui ai tiré dessus à bout portant et je l’ai balancé dans la rivière lesté de 2 fois son poids.

Le seigneur Noir : Apparemment c’est insuffisant, tu aurais peut être dû le débiter en petits morceaux, les brûler et disperser les cendres au 4 coins du pays…

Le seigneur noir se leva et s’approcha de Brodik.

Le seigneur Noir : Lèves toi. Tu es un imbécile et tu ne rejoindras jamais l’ordre Thanatos !

Brodik : mais…

Le Seigneur pris l’homme à la gorge d’une seule main et bien que ce dernier semblait bien plus massif que lui, il parvenait de sa poigne à le soulevé de terre.

Le seigneur Noir : Tu vas payer très chère cette négligence.

De la paume de la main il le frappa au niveau de la cage thoracique, Brodik fut projeté à 2 mètres, percuta une colonne avant de s’écrouler inconscient.

Le seigneur Noir se rassit et se tourna vers O’Cornil.

Le seigneur Noir : Débarrasses moi de ce cafard, amène le au professeur, il a toujours besoin de cobaye pour le projet phoenix…
Je viens de mettre hors d’état de nuire un assassin et si je n’étais pas moi-même le commanditaire de la moitié des meurtres dans cette ville j’aurais eu l’impression de faire une bonne action, et je déteste ça…
Cela prouve qu’il ne faut jamais envoyer un homme faire le travail d’un Thanor.
Lieutenant, continuez vos investigations, rien ne doit venir troubler nos plans avant le sacrement.

O’Cornil : Bien seigneur

Il se retourna et quitta la pièce en traînant Brodik par la jambe.

Appuyant de nouveau sur l’interphone,

Le seigneur Noir : Renforcez la sécurité autour du manoir et du labo, nous passons en Defcon 2, et faites venir le chef des Force Intervention Thanor…

Il se tourna vers la télé, il fit défiler une série d’images et s’arrêta sur un dossier médical.

Le seigneur Noir : Celui qu’il était n’est plus, il n’est ni un homme, ni l’un des nôtres, alors cours, cours vite qui que tu sois, car la mort est à tes trousses…

 

Auteur : GalHolocauste

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